Les choses que j'ai désencombrées ce mois-ci
Ça faisait un moment que je n'avais pas publié d'article de ce genre. Pour cause, l'époque où je faisais sortir des centaines d'objets de chez moi chaque année est révolue...
Pendant les quelques années de transition entre surconsommation et consommation raisonnée (ce que j’appelle le minimalisme), j’ai publié des dizaines d’articles et posts sur tout ce qui sortait de ma maison. Je me mettais régulièrement au défi : faire sortir 150 objets ce mois-ci, recommencer un autre challenge quelques mois plus tard (sans parler de mon premier gros désencombrement).
Ces articles ont fini par disparaître, car ils n’avaient plus beaucoup de sens aujourd’hui pour moi (dommage pour toi, tu ne verras pas la photo de la culotte avec rembourrage en silicone aux fesses que je n’ai jamais portée).
Je n’en publie plus, non plus, parce que je ne désencombre quasiment plus. Je prends le temps de choisir, je résiste aux craquages, globalement, j’ai moins d’opportunités de faire de grands tris dans mes affaires (c’était le but donc on est contents !).
Cependant, j’ai trouvé quelques petits objets à désencombrer ce mois-ci. Je ne sais pas si c’est la lecture de L’art du rangement (je ferai un post compte-rendu un de ces jours), ou le fait de mettre à jour mes articles sur le désencombrement des objets sentimentaux, mais j’ai eu envie de me délester de quelques trucs, et je savais exactement quoi, je n’ai pas dû chercher. Je savais pertinemment qu’il s’agissait de quelques objets que je gardais pour les mauvaises raisons.
Dans L’art du rangement, Hideko Yamashita (créatrice de la méthodologie DanShaRi, le mouvement minimaliste et de rangement qui a précédé le KonMari de Marie Kondo) conseille de se mettre en mouvement, de commencer par un objet et que le reste suivra, de dépasser la théorie pour ne pas rester paralysé·e dans son encombrement.
C’est exactement ce que j’ai ressenti. Je me suis dirigée tout droit vers un premier tiroir, sachant exactement ce que je voulais en retirer, et en quelques minutes, c’était une dizaine d’objets qui étaient prêts à quitter mon chez-moi.
Ce que j’ai désencombré
Du maquillage
C’est probablement le produit le plus sous-utilisé chez moi. Ancienne youtubeuse beauté, passionnée par le maquillage depuis ma jeune adolescence, je suis aujourd’hui adepte du zéro maquillage. Cependant, je garde une palettes d’ombres à paupières et un eyeliner, ainsi que les pinceaux nécessaires, que j’utilise environ une ou deux fois par an.
La dernière fois, c’était lors de la séance photo pour mon roman Big Universe, la précédente, pour la fête de fin d’année au boulot (plus d’un an auparavant…). Un jour, je me déferai de ces derniers produits, mais actuellement, je ressens encore ce besoin de me vieillir et de rendre mes traits plus prononcés pour les photos. (J’ai un teint pâle et des yeux aux cils inexistants qui se font manger par mes grandes lunettes, et j’ai l’air beaucoup plus jeune que je ne le suis, et je n’ai pas encore accepté de vivre avec tout ça.)
Cependant, j’ai quand même réussi à diviser mon nombre de pinceaux par trois, à me débarrasser d’un superbe blush auquel je n’ai pas touché depuis une éternité, d’un crayon pour les yeux doré (idem), et de deux rouges à lèvres qui avaient probablement largement dépassé la date raisonnable de consommation. Et hop, la moitié d’un tiroir en moins.
Lentilles
J’ai porté des lentilles pendant plusieurs années, jusqu’au jour où je ne les ai plus du tout supportées. J’ai réessayé plusieurs fois d’en porter, pour l’une ou l’autre occasion, mais toujours avec la même sensation désagréable après quelques heures. Je les gardais purement “au cas où”, avec la bouteille de liquide de rinçage (le grand format, bien sûr, parce que c’est plus économique…jusqu’au moment où tu ne l’utilises pas) et la petite boîte.
Ça me faisait mal au cœur de jeter tout ça, vu que la bouteille était pleine, les lentilles toujours utilisables (mais pas par moi) et la boîte en plastique non recyclable, mais j’ai fini par me faire une raison. Que ça stagne chez moi, ou que ça finisse à la poubelle, personne n’en profite.
Des strass autocollants pour le contour des yeux
Décorations pour le visage achetées pour une fête déguisée au boulot, où je ne les ai finalement pas portées (parce que j’aurais dû mettre des lentilles, mais voilà, je ne supporte plus les lentilles, mais je porte par contre d’énormes lunettes, qui auraient complètement caché les strass). J’adore me déguiser, mais les occasions se font de plus en plus rares, voire inexistantes, ces dernières années.
Je devais surtout faire le deuil d’une période de ma vie où j’avais des ami·es qui organisaient des soirées déguisées, où je sortais en discothèque pour Halloween (urgh) et où j’allais encore aux fêtes de fin d’année du boulot (eww).
Donc me voilà, devant mes strass, à accepter que je n’ai aucun plan concret pour eux, même si j’aimerais bien (j’aurais pu faire une soirée canapé déguisée à la maison mais c’est tout de suite moins fun).
Des bijoux “années 90”
Un collier ras-de-cou élastique et une paire de boucles d’oreilles créoles, ma mini-panoplie pour les soirées du style “I love the 90s”. Oui, on est sur un thème récurrent, plus de soirées, donc plus de déguisements.
Une écharpe infinie
J’ai adoré et beaucoup porté cette écharpe, mais il y a deux ou trois ans j’ai jeté mon dévolu sur une écharpe plaid, et depuis je ne porte plus que celle-là. Une écharpe qui convient à toutes mes tenues, c’est bien suffisant. Celle-ci n’avait pas quitté sa boîte depuis, il est grand temps qu’elle serve à quelqu’un d’autre.
Des livres pour dessiner les chats
J’ai eu une petite période de faiblesse il y a quelques mois et j’ai eu envie d’acheter PLEIN de choses pour me remettre au dessin. Dont plusieurs livres. Si certains étaient au format numérique, j’en ai aussi acheté deux au format papier, pour dessiner les chats.
Le problème, c’est que je me suis rendu compte après avoir acheté plusieurs livres du style, que ça me soule d’apprendre la technique du dessin, que ça ne me permet pas de me détendre, que ça ne m’amuse pas, et que je n’ai aucune raison de m’infliger ça.
Ce que j’ai utilisé
Quand on se rend compte qu’on n’utilise pas quelque chose, c’est intéressant de se demander pourquoi. C’est généralement une mauvaise idée de négocier avec soi-même pour se convaincre qu’on devrait utiliser des choses qu’on n’utilise pas ou plus (on ne fait que repousser l’échéance…). Mais rarement, ça marche.
J’ai donné une dernière chance à mes crayons aquarellables. Comme je le disais, j’ai acheté pas mal de choses pour me remettre au dessin, dont plusieurs types de crayons et marqueurs (en gros, j’ai regardé ce que les gens dont j’aime les dessins utilisent). Heureusement, j’ai acheté des petits lots de ces ustensiles, de seconde main, avant d’investir dans les boîtes complètes qui coûtent un bras.
Je me suis demandé si j’avais vraiment envie de pouvoir dessiner en couleur (oui), puis pourquoi je n’utilisais pas ces crayons (je ne savais pas comment). J’ai réfléchi à ce que j’avais testé jusque-là (deviner toute seule comment les utiliser, regarder des vidéos théoriques…) et à ce que je pouvais essayer de nouveau (suivre une vidéo pas-à-pas même si je n’aime pas recopier des modèles existants).
Bah, tout de suite, en étant moins têtue, ça marche mieux. Finalement, je vais continuer me mettre à les utiliser.
Des articles sur les sujets abordés
Multi-passioné·e, geek… et minimaliste ? où je parle des personnes qui, comme moi, ont beaucoup de passions créatives, aiment les univers geek/otaku, et observent un mode de vie minimaliste. Ou comment vivre ses passions sans accumuler du matériel (ahah the joke’s on me) ou remplir ses étagères de livres et figurines.
Désencombrer les objets sentimentaux et les souvenirs, où j’explique toutes les mauvaises raisons de garder des souvenirs et objets sentimentaux, et quoi faire de ceux qu’on veut absolument garder.
Si mon passé choquant d’ancienne youtubeuse beauté reconvertie en minimaliste t’as émoustillé·e, je raconte un peu mon histoire dans l’article De dépensière collectionneuse à minimaliste ? (Il y a même des photos scandaleuses de mes anciennes réserves de produits beauté…)